Zimbabwe
Au Zimbabwe, la Haute cour de justice a demandé jeudi à la police d’autoriser les manifestations de médecins contre la disparition d’un leader de leur syndicat.
Tout a commencé ce jeudi matin à Harare, la capitale zimbabwéenne. Des médecins se dirigeaient vers le State House (palais présidentiel). Ils espéraient faire entendre leur mécontentement à Emmerson Mnangagwa au sujet de la disparition de Peter Magombeyi, président du syndicat des médecins hospitaliers (ZHDA) du Zimbabwe.
Malheureusement, la police leur a barré la route. Un geste qui n’a pas été du goût de la justice zimbabwéenne. Lors d’une audience dirigée par son président le magistrat Clement Phiri, la Haute cour de justice du Zimbabwe a demandé ce jeudi à la police d’autoriser les médecins à poursuivre leurs manifestations.
Pour sa part, le porte-parole de la police Paul Nyathi s’est abstenu de commenter dans l’immédiat cette décision de justice.
Depuis près d’une semaine, les médecins zimbabwéens veulent des informations sur ce qui s’est passé pour que Peter Magombeyi manque jusqu’ici à l’appel.
>>> LIRE AUSSI : Zimbabwe : disparition inquiétante d’un médecin syndicaliste En attendant les résultats de l’enquête promise par la police, des observateurs estiment que ces manifestations devraient être un test de la capacité du régime de Mnangagwa à se démarquer du système de son prédécesseur Mugabe basé sur la répression et la réduction au silence de toute voix discordante.
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